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LITIGES TRAVAUX


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#245Question Bricolage : Problème voisinage
Bonsoir, j'ai des voisins un peu farfelus qui ont monté une cabane (comme celle qu'on voit un peu partout dans les jardins environ 10 m²) en haut d'un pylone en béton (à 3-4 m environ du sol) et ce en plein milieu de leur jardin ce qui cache la vue sur la colline... bon cela dit passons sur ça, mais maintenant ils ont un permis de construire pour leur garage de plus 20m² qui cache aussi la vue sur la colline... décidement je l'aimais bien cette vue. Que peut-on faire pour la cabane sur pylone en béton et pour le garage qui apparemment sera assez haut... Dur dur... Merci pour votre aide !
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Vous pouvez déposer un recours en mairie sur le permis de construire. Mais cela ne fonctionnera que si votre voisin ne respecte pas la législation en matière d'urbanisme (PLU ou POS). Sinon vous n'avez aucune chance d'aboutir car il est dans son droit.
np

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Bonjour, d'après les spécialistes, les préjudices "de vue" sont parmi les plus difficiles à faire admettre vis à vis des tribunaux. Je ne dis pas ça pour vous décourager, mais si ça ne se règle pas "amicalement" en termes de bon voisinage, ça pourrait être long et conduire à des dédommagements financiers aléatoires et décevants.
Ce qu'il faut surtout, c'est regarder si ce voisin a bien respecté les distances et hauteurs prévues dans les dispositions d'urbanisme par rapport aux limites séparatives, et les règles locales d'urbanisme concernant le "type" de construction.
Vous trouverez ces dispositions en mairie, comme les plans du permis de construire de votre voisin. Vous pourrez les consulter pour savoir les hauteurs définitives. Notez qu'il y a d'ailleurs un délai prévu entre l'affichage du permis (obligatoire sur la propriété concernée) et le début des travaux, pour permettre entre autres les contestations et recours du voisinage. On est parfois surpris que les permis de construire, ou les autorisations de travaux, soient accordés par les municipalités sans que ces aspects soient vraiment pris en compte. S'il n'y a pas d'écart par rapport à ces règles, les jurisprudences relatives à la "perte de vue" sont assez aléatoires. Il faut aller en justice en ayant fait constater par huissier la situation actuelle, et en ayant des preuves (photos...) de la situation antérieure. Je comprends votre douleur, j'ai eu un cas de figure semblable chez moi, mais je crains que la "perte de vue" ne soit difficile à monnayer... et puis... l'argent ne vous la rendrait pas, cette vue... Cordialement. JF

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#244Question Bricolage : Bien que je viens d'acheter possède fosse septique
Bonjour, en septembre 2004, j'ai acheté un appartement où le titre de propriété précise que l'immeuble est raccordé au réseau d'assainissement de la ville. Or suite à de mauvaises odeurs émanant de la cour, j'ai contacté Veolia qui m'a indiqué que l'immeuble est bien raccordé mais que les eaux usées et toilettes s'évacuent d'abord dans une fosse septique avant d'aller au réseau de la ville et que l'article 1331 du code de la santé publique oblige la copropriété à supprimer cette fosse septique et à faire tous les raccordements directement au réseau. J'estime donc avoir été lésé par le vendeur qui ne m'a pas informé de cela. Que dois-je faire ? Ai-je un recours possible ?
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, vous pouvez regarder ma réponse à la Q165 qui traite un cas analogue. Si vous n'avez pas de recours contre le vendeur (ce qui est à vérifier par rapport à votre acte de vente avec l'aide éventuelle du notaire, mais me semble probable), je pense qu'il ne faut pas dramatiser. C'est regrettable, mais pas catastrophique, puisque vous dites que la sortie de la fosse est déjà raccordée au réseau. Il "suffirait" si je peux dire, de la court-circuiter et de la vidanger. Vous pouvez voir, comme vous le suggérez, dans quelles conditions ces raccordements ont été faits par la copropriété, et peut-être bénéficier des mêmes conditions rétroactives. Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Bonjour,
Adressez-vous à la SPANC (Service Public d'Assainissement Non Collectif) de votre ville qui peut-être vous donnera la marche à suivre pour la conformité de l'installation (contrôle) via un conseiller technique ou saisir la SPANC de façon officielle pour un contrôle de fosse septique, sur son étanchéité (risque de pollution... dans le but de sensibiliser la copropriété mais celle-ci n'est pas obligée de faire les travaux avant 2013 ) est une possibilité.
Pour ma part je l'ai fait (cas de figure d'un assainissement non collectif) mais pour vous c'est différent, la mairie peut ordonner les travaux ; à vous de vous renseigner auprès de la mairie (lettre en R.A.R.) en exposant les faits.

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#243Question Bricolage : Puis-je me faire rembourser par le propriétaire
Bonsoir, nous n'avons plus d'eau chaude suite à une panne de cumulus, les propriétaires nous ont gentillement dit de nous débrouiller car ce n'était pas leur problème. Nous avons fait appel à un artisan qui nous a dit devoir tout remplacer et que les frais allaient être importants, étant enceinte et mère d'un enfant en bas âge, j'ai accepté les réparations en me disant que je pourrais régler cette affaire plus tard avec les propriétaires. Alors maintenant que faire ? Je dois préciser que locataire depuis 5 ans ce cumulus était soi-disant neuf à notre arrivée, mais aucune facture disponible pour le prouver et que nous n'avons jamais fait appel à qui que ce soit pour un entretien. Merci de votre réponse.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, les propriétaires vous ont dit de vous débrouiller, ce que vous avez fait. Le problème c'est que les réparations que vous avez acceptées dépassent le cadre de ce qu'un locataire doit assumer. Regardez par exemple les précisions sur mes réponse à la Q 230 ou 213, qui donnent l'article de loi qui vous concerne. Cette facture de remplacement ne devait donc pas tomber chez vous, et ça aurait été plus facile si le propriétaire ne s'était pas défilé à l'avance, vous laissant vous dépatouiller avec l'artisan.Ce que je vous conseillerais personnellement, c'est donc de renvoyer cette facture, si vous l'avez reçue à votre nom, accompagnée d'une lettre explicative, aux propriétaires, par LRAR, avec copie également en LRAR à l'artisan qui a travaillé. Si vous ne l'avez pas encore reçue demandez à l'artisan de l'adresser au propriétaire, en lui donnant les explications ci-dessous.
Dans cette lettre, vous pouvez rappeler au propriétaire que, comme il vous en a donné l'injonction, vous avez traité directement avec l'artisan. Mais que le dépannage, au final, dépasse le cadre de la loi du 6 juillet 1989 art. 7(d) qui prévoit que le locataire procède à l'entretien courant et aux "menues réparations".
Ce dépannage rentre au contraire dans le cadre de l'article 6 de la loi du 6 juillet 1989, qui oblige votre propriétaire à "assurer à son locataire la jouissance paisible du logement, et de le garantir des vices et défauts de nature à y faire obstacle". Regardez par exemple mes réponses aux questions 200 et 205 qui en parlent également.
J'ajouterai que si dans cette démarche vous rencontrez des difficultés, vous pouvez d'ores et déjà en parler à votre assurance multirisques habitation (on l'oublie souvent, celle-là !) car elle pourra éventuellement vous donner un coup de pouce.
Cordialement. JF

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#242Question Bricolage : Tache de béton sur mur client engage procédure
Entreprise de bricolage, j'ai effectué une petite dalle de béton pour terrasse chez un client, le livreur de béton a malheureusement taché le mur à environ 20 cm sur 50 cm. J'ai proposé au client de repeindre cet endroit, ce dernier ne veut rien savoir et veut la réfection entière de son pignon (maison avec un étage) coût 4000 euros, ma facture était de 1200 euros dont 800 euros de béton. Elle date de deux ans et il ne l'a bien sûr pas payé et me traduit au tribunal, avec dde de prise charge des frais d'avocat, huissier etc. La législation ne l'oblige-t-elle pas à d'abord régler sa facture, je n'ai pas de décennale étant entreprise multi-service. Je pense que c'est une mesure d'intimidation pour ne pas régler car la dde est disproportionnée par rapport au dégât. Depuis deux ans, le mur a vécu et cette petite marque ne l'a pas empêché de louer cette maison, que faire devant tant de mauvaise foi ?
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, c'est effectivement assez consternant de la part de votre client. Comme ils se préparent à déclencher un Tsunami pour une tache sur son mur, je pense que vous devriez prendre appui sur l'assurance que vous avez probablement en tant qu'artisan, ou que votre livreur de béton doit avoir. Il n'avait effectivement aucun droit à bloquer votre facture (sanction disproportionnée et illégale). De plus, je ne vois pas à quel titre vous auriez à prendre en charge ses frais d'avocat, d'autant plus que, si votre description est exacte, c'est improbable qu'il gagne ! Rassemblez au mieux toutes les pièces en votre faveur (photos, relances de facture, etc.) et essayez d'obtenir l'aide juridique de votre assurance ou de celle de votre livreur, ce serait la moindre des choses. Bon courage ! JF

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#241Question Bricolage : Maison neuve construite de malfaçons
Bonsoir, mon frère a fait construire une maison par une société, or c'est une catastrophe, la maison est pleine de malfaçons, c'est une maison clé en main mais nous avons suivi le chantier de près et nous avons constaté les malfaçons : fondations coulées pleines de terre, manque de raidisseurs dans les murs, mur porteur monté à côté de la fondation, défauts d'épaisseur de dalles, linteaux qui fendent, placo qui ondule, bref rien n'est conforme ! Ca fait deux ans de procédure et d'expertises et rien ne bouge. Quelqu'un connaîtrait-il une fondation ou une association qui pourrait les aider ? Merci.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, sur la question n°236, j'ai donné des indications. Si vous avez du mal à les trouver, n'hésitez pas à donner département et ville sur ce fil de discussion. Bon courage ! Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Il s’agit de MERVANS dans le département du 71 SAONE ET LOIRE. Merci.

Réponse (3) d'un internaute à cette question

Bonjour, dans le 71, vous avez la "maison de Justice et du droit" à Chalon sur Saône, tel 03 85 90 87 80, vous pouvez avoir des précisions ici sur ce lien :
www.chalon.fr-Maison_de_la_Justice_et_du_Droit
Et ils pourront vous dire s'il y a une autre antenne plus proche de votre domicile. Vous avez une section locale de l'association de Consommateurs "UFC Que Choisir" à MACON, immeuble des associations, 25-27 rue Mathieu tel 03 85 39 47 17.
Ces deux associations pourront si nécessaire vous mettre en relation avec les bons interlocuteurs. Je vous souhaite bon courage pour la résolution de vos problèmes. Cordialement. JF

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#240Question Bricolage : Rayures sur un grés cérame pleine masse
Je découvre des micro rayures sur mon carrelage (un grés cérame pleine masse REFIN) posé il y a plus d'1 an. De plus ce carrelage semble toujours sale (même après décapage et tout autres produits possibles) ! Est-il vrai qu'une pleine masse n'a pas besoin d'être décapée ? Si l'expert conclut que ce carrelage ne raye pas (ce qui est vrai, j'ai essayé) peut-il mettre en cause mon carreleur ou le fabricant ? Quelles sont les conditions d'expertises pour constater des rayures ? Le fabricant peut-il nous avoir fourgé un carrelage de "seconde classe" ? Si oui comment le prouver ? Merci beaucoup.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Nous aussi problème de rayure, le fournisseur constatera et nous en saurons plus... mais la cuisine est déjà posée. (21/09/10)

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#239Question Bricolage : Condensation et moisissure après pose fenêtre PVC
Bonjour, voilà j'ai fait changer une fenêtre de chambre en juillet dernier, depuis nous avons constaté un gros problème de condensation ; j'ai fait appel à l'installateur qui m'a répondu que c'était un problème de ventilation, il m'a proposé de poser une grille de ventilation sur la fenêtre, nous avons accepté, mais rien n'a changé il y a toujours beaucoup de condensation sur la fenêtre et les murs noircissent, que puis-je faire ? Merci.
Notre réponse

Bonjour, votre question a été dupliquée dans le Forum isolation. Cordialement. Bricovidéo

Réponse (1) d'un internaute à cette question

Votre problème vient vraiment de l'aération ventilation, peut venir aussi du chauffage électrique (condensation).

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Quand on remplace des vieilles fenêtres par des nouvelles en PVC double vitrage etc. on rend la pièce étanche. Il faut effectivement ventiler l'habitation. C'est un piège classique dans lequel pas mal de gens tombent...

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#238Question Bricolage : Problème délai fin travaux modification matériaux devis
Bonjour, mon cas est désespéré, j'espère avoir des conseils de votre part, je m'explique : nous avons déposé un permis de construire en janvier 2007 pour un agrandissement de notre maison. Nous avons précisé dans le permis de construire que nous souhaitions mettre des tuiles canal du sud (nous sommes situés en seine et marne donc un style de tuile différent de celui de notre région). Nous avons signé un devis pour un agrandissement en mars dernier avec une entreprise du bâtiment. N'ayant pas eu le retour du permis de construire nous précisant si les tuiles canal étaient acceptées ou non, nous avons signé un devis avec des tuiles mécaniques. Fin mars dernier, le permis de construire a été accepté avec les tuiles canal.
Les travaux ont commencé début juillet (délai légal pour afficher le permis) cependant l'entreprise qui a débuté les travaux est une entreprise de sous-traitance : la première entreprise nous ayant précisé qu'il allait fusionner avec le sous-traitant et que les documents légaux étaient en cours de rédaction.
Nous avons donc laissé faire. De plus le sous-traitant nous avait donné un papier indiquant une date de fin de travaux prévue début décembre 2007 avec des pénalités de fin de travaux prévues.
Cependant nous avons vite constaté que le maçon ne venait pas régulièrement (une fois pour couler la dalle et on le revoyait 3 semaines après... et ainsi de suite). Nous l'avons relancé maintes et maintes fois et à chaque fois : "on vient chez vous aujourd'hui" et personne... Une fois les murs montés, venait la partie charpente/toiture. Ne voyant toujours personne venir et la date de fin de travaux arriver, nous avons réussi à avoir un rendez-vous avec le sous-traitant pour faire le point. Nous lui avons demandé si les tuiles canal étaient commandées et à son grand étonnement, celui-ci nous a précisé qu'il n'était pas au courant pour les tuiles canal, que l’entreprise initiale lui a fourni uniquement un devis avec des tuiles mécaniques et donc qu'il fallait qu'il les commande (délai de deux mois pour livraison...) et que de ce fait les pénalités de retard n'étaient plus justifiées compte-tenu du changement de matériaux. A SAVOIR ET C’EST PEUT ETRE NOTRE ERREUR, QUE NOUS N'AVONS JAMAIS DEMANDE OU SIGNE DE NOUVEAU DEVIS AVEC LA MODIFICATION DES TUILES CANALS. Maintenant était-ce à nous de le demander ou était-ce à l’entrepreneur de s’en préoccuper compte-tenu du permis de construire ? (qu’il n’a jamais demandé d’ailleurs).
Le sous-traitant nous a fait comprendre que de toute façon nous étions en tort et qu’il n’avait rien à se reprocher et que le mettre en cause ne servirait à rien.
Nous avons alors demandé au sous-traitant et à l’entrepreneur de nous faire parvenir un nouveaux devis avec le changement de matériaux, celui-ci nous a répondu qu'il ne pourrait le faire dès qu'il aurait l'ensemble des prix etc.
Le sous-traitant a envoyé un bon de commande pour les tuiles fin décembre et nous les avons réceptionnées à noter domicile la semaine dernière... Le sous-traitant nous avait précisé que dès réception des tuiles il pourrait continuer le chantier mais toujours rien à ce jour malgré des relances téléphoniques chaque jour... Nous n'en pouvons plus...
Nous avons contacté la première entreprise qui comprend notre position mais n'a pas de poids envers le sous-traitant et nous précise qu'en plus leur association ne se fera plus...
Il nous informe d'autant plus qu'il est prévu que le sous-traitant fasse appel à un autre sous-traitant pour faire avancer le chantier plus rapidement... A-t-il le droit ? Ne devrions-nous pas signer ou donner notre accord ? Avons-nous des droits, pouvons nous demander des dommages et intérêts ? Qu'en est-il des délais ? Nous n'avons toujours pas eu le nouveau devis et la nouvelle date de fin de travaux et prévoyons d'envoyer un recommandé dès demain à la société avec laquelle nous avons signé.
Nous sommes menés en bâteau depuis le début et avons peur qu'en cas de litiges, l'agrandissement ne soit jamais fini et que nous restions avec des murs en parpaing et un semblant de toiture sans tuiles, pour très longtemps. Merci pour votre aide et vos conseils. Cordialement. KS
Réponse (1) d'un internaute à cette question

1ère erreur de votre part : dialoguez avec le sous-traitant. En effet vous ne le connaissez pas, le contrat a été passé avec l'entreprise principale : ce doit être votre seul interlocuteur. 2ème erreur : a priori vous n'avez pas communiqué les changements de matériaux par écrit à l'entreprise principale. Mensonge de l'entreprise principale : c'est elle qui paye sous-traitant (et non pas vous), elle a donc moyen de faire pression sur lui en bloquant les règlements.

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Bonjour, "Le sous-traitant nous a fait comprendre que de toute façon nous étions en tort et qu’il n’avait rien à se reprocher et que le mettre en cause ne servirait à rien. " Et bien, mettez-le en cause quand même ! Si vous voulez, vous pourriez appeler le négociant en tuiles, pour vous faire confirmer l'écart de délai entre vos 2 références de tuiles, qui justifie un décalage du même délai sur la disponibilité finale de votre construction. Si vous n'y arrivez pas, dites-vous que ce délai, c'est, au pire, celui qui s'est écoulé entre votre relance, et la date d'arrivée des tuiles. Mais de toutes façons, ne laissez pas votre sous-traitant "s'échapper". Vous n'êtes responsable dans le retard global, que de de la partie "approvisionnement de tuiles", pour autant que votre premier interlocuteur ait mangé la consigne (n'avait-il vraiment rien écrit dans le dossier ?). Si ça devient par trop délicat, vous pouvez avoir des aides supplémentaires, regardez par exemple plus bas sur la Q236. Quant à la sous-traitance en cascade, c'est une maladie moderne, les donneurs d'ordre, souvent, "pressent le citron" des sous-traitants pour s'enfiler les dividendes ! Mais le donneur d'ordres, celui avec lequel vous avez traité le contrat, ne peut s'exonérer de sa responsabilité, ni se laver les mains du retard et de la non-qualité de ses sous-traitants, c'est SON affaire, pas la votre ! Bon courage ! Cordialement. JF

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#237Question Bricolage : Fuite eau sous vide sanitaire réparation locative ou bailleur
Bonjour, merci pour ce Forum. J'ai un problème : locataire d'un pavillon individuel, l'organisme de gestion immobilier me facture le "dégorgement" d'une canalisation, responsable d'une fuite d'eau. La canalisation étant située sous la maison, pas d'accès possible, le plombier a dû faire un regard pour y passer un furet, puis débouchage par pression d'air, puis caméra, pour identifier une fuite, non retrouvée, mais depuis, ça marche. Le syndic nous envoie la facture avec le décret de 2007, avec à notre charge au motif "descente d'eaux pluviales, chênaux, gouttières : dégorgement des conduits". Sauf que dans notre cas, il ne s'agissait pas de canalisation accessible. De plus, nous sommes locataires depuis un an, maison louée depuis 7 ans. Merci de vous réponse pour m'aider à préparer un courrier contestant cette facture.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, ce décret, dont je vous ai donné le lien sur la Q77 c) Descentes d'eaux pluviales, "chéneaux et gouttières :
Dégorgement des conduits. "Mais ce décret attribue au locataire les "menues réparations". Comme vous le faites remarquer, le débouchage effectué n'est pas une "menue réparation" dans la mesure où, l'installation étant mal conçue, elle a nécessité des travaux de gros oeuvre. Je pense qu'il vous faut contester à ce titre là. En parallèle, contactez votre assurance multirisques habitation et de dégorgement. Elle pourra, si ça coince trop, vous appuyer auprès du gérant, car elle aussi, probablement, refusera de prendre en charge ce dommage, sous la même raison. Elle pourra vous le confirmer par écrit pour étayer votre refus.
Cordialement. JF

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#236Question Bricolage : Travaux inachevés et inaction de l'entrepreneur
Bonjour, en octobre nous avons décidé d'effectuer des travaux d'un montant de 15000 € dans notre maison pour l’arrivée d’un heureux évènement prévu en décembre. Ces travaux devaient s’achever courant novembre. Pour info le devis que nous avons signé est daté du mois d’octobre 07 pour une livraison des travaux en septembre 07 mais nous n’y avions pas prêté attention à l’époque. Nous avons déjà payé 13000 € soit presque la totalité des travaux. A ce jour ils ne sont toujours pas terminés, loin de là, la maison est inhabitable ! De plus nous avions choisis des escaliers pour lesquels nous avons versé plus de 600 € d’ahrres et l’entrepreneur devait aller les chercher et payer le solde restant. Mais aujourd’hui il prétend qu’il est interdit bancaire suite à des chèques impayés et donc ne peut pas aller chercher l’escalier (nous avons reçu plusieurs relances du magasin et nous allons perdre les ahrres) ni les portes coulissantes et sans cela on ne peut pas continuer les travaux ! De plus nous pensons qu’il avait prévu son coup car les travaux ont stagnés durant plusieurs semaines avant que le problème ne se pose mais à chaque fois que nous pensions trouver une solution nous avons eu le droit à un baratin ! Nous sommes hébergés chez des amis, famille ou même parfois à l’hôtel. Cela devient invivable surtout avec un bébé en bas âge, nous vivons comme des SDF alors que nous vivions auparavant dans cette maison et nous voulions juste améliorer l’aménagement pour l’arrivée de notre bébé... Que pouvons-nous faire et à qui peut-on demander de l’aide SVP ? Merci bien.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, votre cas est complexe, et très difficile pour vous. Je pense qu'il vous faut mobiliser plusieurs aides, surtout que, sur ce fil de discussion ça va être long et délicat. Je vous propose plusieurs pistes :
- celle de ma réponse à la question 218, plus bas, dont je vous redonne ici un petit extrait :
"... au préalable il faudrait avoir mis en demeure par LRAR l'artisan défaillant. Le type de lettre pourrait être le suivant (source UFC Que Choisir, que je remercie):
"Vous vous étiez engagé à faire tels travaux pour telle somme, je vous ai versé tel acompte... les travaux ont été interrompus dans telle circonstance... Je vous mets en demeure de les reprendre sous 8 jours. A défaut je me verrai dans l'obligation de saisir les tribunaux, voire de faire statuer le juge en référé afin qu'il me donne l'autorisation de faire exécuter les travaux par une autre entreprise à vos frais en vertu de l'article 1144 du Code civil... ". Rappelez-lui dans cette lettre que le contrat prévoyait la livraison pour telle date...
- En même temps, essayez de contacter la "boutique de droit" la plus proche de votre localité. C'est une sorte d'antenne locale du ministère de la justice, un lieu d’information sur les droits et un soutien dans les démarches administratives. Les consultations sont gratuites et assurées par des juristes. Selon la demande ils orientent vers les organismes ou les personnes compétentes. Si vous ne trouvez pas dans l'annuaire, demandez à votre mairie.
- Autre possibilité, la section locale de l'association de consommateurs UFC Que Choisir. Là aussi ce sont des bénévoles qui vous aideront (gratuitement) car la situation est complexe.
Mais n'oubliez pas la LRAR, c'est la base de départ juridique de votre recours.
Si vous avez du mal à trouver les organismes que je vous propose, revenez sur ce fil en donnant votre département et ville, je vous aiderai à les trouver. Bon courage ! Je vous souhaite un dénouement heureux, pour vous et votre bébé. Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Après avoir feuilleté votre forum nous avons effectivement envoyé une lettre de mise en demeure par LRAR la semaine dernière mais mis à part le fait qu’il a envoyé son dernier employé pour récupérer son matériel (il n’a pas pu le faire car nous avons verrouillé la deuxième serrure), il n’a pas donné signe de vie. J’ai appelé la maison de la justice (est-ce la même chose que la « boutique de droit » ?) et nous avons pris rendez-vous avec un conciliateur, même si je pense qu’il faudra passer par un juge, car cette situation nous a coûté très cher autant moralement que financièrement. Mais peut être pourra-t-il nous conseiller ? J’ai aussi appelé son assurance qui m’a appris qu’il n’a pas payé ses échéances et donc ses garanties ont été suspendues, le 11 octobre (il a commencé les travaux le 10 octobre) et son contrat résilié depuis le 01 janvier 2008. Est-ce que cela peut avoir comme répercution qu’on ne soit pas remboursé ou indemnisé ? Je pense dépendre de l’UFC Que choisir d’Argenteuil, j’habite dans le 95 au Plessis Bouchard. Merci pour votre aide. SB

Réponse (3) d'un internaute à cette question

Bonjour. Oui, la Maison de justice est l'équivalent dans certaines régions, de la Boutique de Droit. Et pour l'UFC sur le 95, il y a Argenteuil 01 39 80 78 15, Fosses 01 34 68 71 75, Pontoise 01 30 32 12 12, St Gratien 01 34 17 24 45. Je vous souhaite de trouver l'appui nécessaire et d'obtenir réparation. Bon courage. JF

Réponse (4) d'un internaute à cette question

Bonjour,
Si vous aviez choisi la solution d'une maîtrise d'œuvre tous ces problèmes n'auraient pas eu lieu.
Un maitre d'œuvre gère le chantier du début à la fin et surtout analyse et valide toute modification du marché.
Grâce à cette méthode de travail je n'ai donné aucun acompte à l'entreprise à la signature et aucun débours en cours de chantier.
Le maitre d'œuvre organisait une réunion 1 fois par semaine (compte rendu, planning etc.) et analysait l'avancement des travaux pour les paiements aux entreprises sur situation.
Cordialement.

Réponse (5) d'un internaute à cette question

Super comme idée et pourquoi ne pas leur proposer de ne jamais avoir fait de travaux.
Merci pour votre contribution pleine de sollicitude.

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#235Question Bricolage : Chaînage pour support toiture
Bonjour, j'ai fait appel à une entreprise pour réaliser la réfection totale de ma toiture, sur une maison ancienne en pierre.
Après démontage de l'existant, l'entreprise m'a conseillé de faire réaliser un chaînage périphérique, pour consolider la structure de la maison. Coût de la plus value = 3000 €. A la fin des travaux de maçonnerie, j'ai des doutes sur la qualité du travail effectué (ferraille visible de l'intérieur, pas de mortier sous les pannes et ferraille non visible alors qu'il existe un vide, quantité de ferraille non utilisée importante. Comment puis-je contester les travaux réalisés, dois-je faire appel à un expert, qui paye ? Merci.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, un maçon pourra vous le confirmer ici, si vos observations sont exactes vous devriez refuser de payer ce chainage. "Chainage : Ceinture en béton armé qui permet d'éviter que les murs ne s'écartent. "
Au fait, la plus value a-t-elle fait l'objet d'un avenant écrit au contrat, ou était-ce une pieuse considération orale ? dans ce cas elle n'aurait pas de valeur...Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Une ceinture périphérique doit être continue (si elle est interrompue ce n'est plus une ceinture).
Dans le béton armé, les aciers doivent être enrobés d'au moins 25 mm. si on les voit, ce n'est pas le cas.
La solution pour vous : refusez de réceptionner les travaux pour non conformité aux DTU. Ne réglez pas la facture : les travaux n'étant pas achevé vous n'êtes pas tenu. Exigez la reprise des malfaçons manifestes et prenez des photos de celles-ci ainsi que des reprises effectuée. Ce n'est qu'une fois tout rentré dans l'ordre que vous pourrez accepter la réception et payer les sommes dues (sans plus-value pour les reprises bien évidement). np

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#234Question Bricolage : Recours travaux mal effectués
Bonjour, il y a maintenant 1 an je me suis adressée à une grande enseigne du bricolage pour effectuer la pose de fenêtre velux sur mon toit (zinc). En mars 07 la pose commence. Quelques heures après la pose d'une fenêtre je me rends compte qu'il y a une fuite (il avait commencé à pleuvoir). Je le signale à l'artisan poseur (sous-traitant de l'enseigne). Il revient, puis me dit que c'est réglé. Or il n'en est rien. La fuite est toujours là 10 mois après. J'ai signalé tout ceci par LRAR. Mais la 1ère n'est pas parvenue au service installation de l'enseigne, et la 2ème m'a été retournée non ouverte. L'artisan est déjà revenu 3à 4 fois depuis, chaque fois me disant que c'était réglé. Je les ai recontacté le 1er week-end de décembre suite à une nouvelle fuite constatée. Nous sommes fin janvier et l'artisan repousse son intervention. Mon problème est le suivant : l'artisan et l'enseigne reconnaissent tous les 2 leurs responsabilités, mais voilà que 10 mois après mon problème persiste, malgré leurs interventions. Comment puis-je faire pour les obliger à REGLER une bonne fois pour toute ce dommage. Puis-je exiger de l'enseigne de m'envoyer un autre artisan (plus compétent), et comment ? Pour info mon assurance ne veut pas intervenir (fuite de toit = ça appartient à la copro), et le syndic n'a toujours rien fait vis-à-vis de l'assurance de la copro. Je dois dire que je n'en peux plus de vivre ainsi. Quelqu'un aurait-il des conseils pour moi s'il vous plaît ?
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour,
Effectivement l'enseigne est responsable de son sous-traitant. Vous pouvez faire à l'enseigne une LRAR en récapitulant l'historique de vos ennuis (y compris la copie de votre 1ère LRAR à l'artisan). Vous lui demandez de faire le nécessaire sous 1 mois par exemple, de quelque manière que ce soit... qu'au besoin elle envoie un artisan plus compétent. Vous pouvez citer ce point de législation qui vous concerne :
"Tout constructeur d'un ouvrage est responsable de plein droit, envers le maître ou l'acquéreur de l'ouvrage, des dommages, même résultant d'un vice du sol, qui compromettent la solidité de l'ouvrage ou qui, l'affectant dans l'un de ses éléments constitutifs ou l'un de ses éléments d'équipement, le rendent impropre à sa destination. "(Code Civil art. 1792)
Cordialement. JF

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#233Question Bricolage : Vidange fosse septique qui paye la facture
J'ai des problèmes d'évacuation, depuis plusieurs semaines ; j'en ai fait part à mon propriétaire, celui-ci a fait venir une entreprise qui a vidangé la fosse ; il ne m'a pas demandé mon avis, il me présente la facture et veut m'obliger à payer. Je n'ai signé aucun devis, et donc je n'ai pas eu le choix d'accès aux prix. Et de plus mes problèmes ne venaient pas de la fosse septique car elle marchait correctement. Donc mon problème n'est pas résolu et en plus je me retrouve avec une facture. Que dois-je faire ? Merci.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, à mon avis, ne pas payer la facture puisqu'elle n'a pas à voir avec votre problème, et lui demander de faire intervenir un artisan plus compétent. Comme vous pouvez le voir sur la question 200, à propos d'un problème électrique, l'article 6 de la loi du 6 juillet 1989, oblige votre propriétaire à "assurer à son locataire la jouissance paisible du logement, et de le garantir des vices et défauts de nature à y faire obstacle". Cordialement. JF

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#232Question Bricolage : Fenêtres et portes fenêtres PVC laissent passer air
Bonjour, en février dernier j'ai fait installer par une société des porte-fenêtres phoniques 10/10/4, au bout de quelques mois dans une des chambres et dans les toilettes les installations laissaient passer de l'air entre le dormant et l'ouvrant. J'ai appelé l'installateur qui a apparemment remédié à ça, or aujourd'hui je me retrouve avec le même problème. J'ai appelé l'installateur mais celui-ci me dit qu'il passera mais je ne sais jamais quand, ça peut prendre plusieurs semaines. Que puis-je faire ? Je soupçonne une mauvaise installation, mon assurance pourra-t-elle intervenir ou est-ce l'installation qui doit réparer ? Merci pour votre aide.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, il devrait intervenir, la loi l'y oblige au titre de la garantie de parfait achèvement (valable dans les 1 an à réception des travaux). Je vous conseille de lui faire une lettre recommandée avec AR, dans laquelle vous lui refaites la chronologie d'apparition des défauts, de son intervention dont l'efficacité n'a pas duré, et demandez lui de solutionner le problème dans un délai de 1 mois par exemple (si ce délai vous parait réaliste). S'il ne le fait pas, vous pourrez trouver plus bas dans ce forum la démarche, que je résume ici : lui faire une "mise en demeure d'agir", sous tel délai, par LRAR... Ensuite, ce que je ne vous souhaite pas : saisie du juge des référés devant le tribunal (pas besoin d'avocat)... veillez à ne pas laisser glisser le délai d'un an ! Vérifiez tout de même que sur votre contrat, l'entrepreneur n'a pas mis une petite clause disant qu'il ne tiendrait pas de garantie de parfait achèvement (c'est rare, mais ça existe). Cordialement. JF

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#231Question Bricolage : Mon voisin mitoyen refuse de mettre des gouttières
J'ai des problèmes d'humidité dans ma maison. Or la maison mitoyenne est à l'abandon, la propriétaire n'y habite pas et ne vient plus depuis des années, elle a toujours refusé de mettre des gouttières, et l'herbe de son jardin fait 1m de haut. Elle s'en fiche de sa maison qu'elle ne peut vendre car en froid avec son mari dont elle est séparée. Résultat, peu de contact avec elle, et refuse d'admettre que nos problèmes d'humidité viennent de chez elle. J'ajoute que ce sont les murs côté de sa maison qui sont humides, le reste des murs se portent bien. Que faire pour l'obliger à intervenir, comment prouver que l'humidité vient de chez elle ? Merci.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, concernant l'aspect technique de votre question : "comment prouver que l'humidité vient de chez elle", pourriez-vous nous en dire plus ? L'idéal serait une photo. Avez-vous des toits dont les pans se rejoignent sur un mur mitoyen ? Avez-vous des murs séparés (de combien ?), mais proches de la limite, chaque toit ayant sa pente, le votre avec une gouttière et le sien sans gouttière ?
- Concernant l'aspect juridique, bien évidemment le droit impose des contraintes aux possesseurs d'un mur mitoyen. Je vous donne quelques articles qui concernent votre souci :
Article 655 du code civil : "La réparation et la reconstruction du mur mitoyen sont à la charge de tous ceux qui y ont droit, et proportionnellement au droit de chacun.
Article 681 du code civil : "Tout propriétaire doit établir des toits de manière que les eaux pluviales s'écoulent sur son terrain ou sur la voie publique ; il ne peut les faire verser sur le fonds de son voisin. "
Article 1382 du code civil : "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. "
Article 1383 "Chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence. "
Article 1386 "Le propriétaire d'un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu'elle est arrivée par une suite du défaut d'entretien ou par le vice de sa construction"
Partant de là, vous pourriez, si votre voisine est sourde, lui adresser une LRAR où vous la mettez gentiment en demeure, au nom du "trouble de voisinage", de régler les problèmes évoqués dans tel délai, en citant à l'appui de votre demande les articles du code civil qui vous intéressent. Sans réponse de sa part, regardez ma réponse à la question 118, vous pourriez, avant de passer à l'étape "tribunal", tenter une médiation par la mairie. Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Bonjour, merci d'avoir répondu. Je vous réponds par des photos. Effectivement les pans des toits se rejoignent sur un mur mitoyen. Cependant notre toit est plus haut que le sien, c'est pourquoi pour elle, son eau ne va pas sur notre toit. Peut-être mais elle va directement dans le sol. J'ajoute, qu'un jour elle nous a fait la remarque qu'en rentrant dans sa maison, elle a vu une flaque d'eau sur son sol ! Les photos :
1) le mur blanc est mitoyen avec le sien, le mur en pierre est d'intérieur et sépare le salon de la cuisine. Il présente beaucoup de salpêtre malgré les litres d'eau retirés par un déshumificateur électrique que nous mettons chaque nuit !
2) sa maison est à gauche, pas de gouttière, notre toit est plus haut
3) l'autre côté, l'avancée blanche est notre cuisine. A gauche vous voyez son terrain, lamentable. Le terrain est en pente, ce qui nous défavorise également. Encore merci pour votre site. valérie
Voir les documents ici.
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Réponse (3) d'un internaute à cette question

Bonjour Valérie, effectivement vos photos sont sans équivoque. L'absence d'entretien du terrain voisin, l'absence de gouttière à ses 2 toits, la qualité médiocre des raccords de toiture (pas de zinguerie appropriée)... tout contribue à la situation que vous décrivez. Les articles du code civil que j'ai cités ci-dessus sont donc tout à fait adaptés à votre recours. Bon courage. JF

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#230Question Bricolage : Qui paye réparation chaudière locataire ou propriétaire
Bonjour. Je suis locataire et je laisse faire 1 fois par an l'entretien de la chaudière à gaz mural. J'ai un problème avec cette chaudière, l'eau ne chauffe plus. J'ai demandé au propriétaire de me dire qui doit payer les réparations. Il me répond, tout dépend de la somme à payer. Pouvez-vous me dire qui doit payer cette réparation ? Cordialement.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour. Pour vous éviter de chercher trop longtemps dans ce forum, je vous redonne ma réponse à la question 77, parce-qu'elle s'applique pour vous. La loi du 6 juillet 1989 art. 7(d) prévoit que le locataire procède à l'entretien courant et aux menues réparations. Celles-ci sont énumérées par le décret n° 87.712 du 26 aout 1987. Vous en trouverez le texte intégral ici :
www.legifrance.gouv.fr/texte consolide
Voici la partie de texte vous concernant :
"d) Chauffage, production d'eau chaude et robinetterie : Remplacement des bilames, pistons, membranes, boîtes à eau, allumage piézo-électrique, clapets et joints des appareils à gaz ; Rinçage et nettoyage des corps de chauffe et tuyauteries ;
Remplacement des joints, clapets et presse-étoupes des robinets ; Remplacement des joints, flotteurs et joints cloches des chasses d'eau. "
La conclusion, c'est donc que si votre souci vient d'un entartrage de serpentins du chauffe-eau, le désentartrage sera à votre charge. Mais s'il s'avère que c'est plus grave, serpentin percé, pièces autres que celles énumérées, ce serait bien évidemment à la charge de votre propriétaire. Vous pouvez avoir une idée du prix du désentartrage, si c'est ça, en appelant votre société d'entretien. Mais vous avez bien fait d'impliquer le propriétaire, car si la réparation est plus grave, il la paiera, mais mieux vaut ne pas le mettre devant le fait accompli ! Cordialement. JF

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#229Question Bricolage : Malfaçons sur travaux de ravalement fin 2006
J'ai fait faire des travaux de ravalement fin 2008 sur une maison ancienne par une entreprise agréée QUALIBAT, pour un devis de 15.000 euros. Rapidement des défauts sont apparus : marbrures suivies de fissures, différences de couleurs, taches très visibles, bosses etc... Suites à mes remarques l'entrepreneur m'a dit qu'il fallait attendre séchage complet pour se prononcer. Je ne l'ai revu que fin 10 2007 où il m'a proposé le passage d'un badigeon de chaux que j'ai refusé. Les travaux n'ont toujours pas été réceptionnés, je n'ai pas payé le solde de 3200 euros qu'il ne me réclame pas, conscient sans doute de ses erreurs. On m'a conseillé de déposer la somme restant dûe sur un compte de notaire et de demander la réception des travaux. Quelle garantie aurais-je par la suite car la décennale de l'entreprise va sûrement déclarer que les défauts constatés ne nuisent pas à la destination de l'ouvrage et que le préjudice est surtout esthétique. J'aurais donc toujours une façade minable que j'aurais payé 15.000 Euros. Merci de m'éclairer sur ce sujet. DIDIER.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour. Pour vous, je pense qu'il faudrait faire une LRAR au chef d'entreprise, lui demandant d'effectuer la réception des travaux, et lui détaillant tous les désordres observés. Regardez par ex. la question 187. C'est la date de réception qui détermine le départ de la garantie de parfait achèvement (effectivement plus plausible dans votre cas s'il y a litige pour l'applicabilité de la décennale). Regardez également ma réponse à la Q 196 sur ce sujet. Vous pourriez mettre en copie de cette LRAR le service clients de Qualibat, je pense que ça vous donnerait un poids supplémentaire, car les habilitations ne sont pas bidon, en principe. Je vous en donne un extrait de leur charte, vous concernant.
"RÈGLES DE CONDUITE DES ENTREPRISES QUALIFIÉES
Dans le cadre de la réalisation des travaux pour lesquels elles sont titulaires de qualifications, les entreprises qualifiées sont tenues à :
1) Conformité des travaux aux règles techniques
Les entreprises qualifiées sont tenues de réaliser les travaux de leur(s) spécialité(s) conformément aux prescriptions techniques applicables à ceux-ci.
Ces prescriptions résultent notamment des documents ci-après (1):
- règlements ou cahiers des charges techniques reconnus : normes, DTU, Agréments Techniques Européens, Avis Techniques, Avis Techniques d'Expérimentation (ATEX) ;
- règles professionnelles acceptées par la Commission Prévention Produits mis en œuvre de l'Agence Qualité Construction ;
- règles d'emploi ou de montage données par le fabricant du produit ou du matériel concerné ;
- règles de l'art de la profession lorsqu'il n'existe pas de documents écrits. " Bonne chance. Cordialement. JF

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#228Question Bricolage : Propriétaire va effectuer gros travaux que faire
Bonsoir, je viens vers vous car nous sommes un jeune couple ayant des problèmes avec notre propriétaire. Nous avons pris un appartement au n°10c pendant 6 mois, puis nous avons décidé de prendre l'appartement d'à côté le n°10b car celui-ci possède un petit jardin pour le même loyer. Nous payons juste 7€ de plus sur le loyer car cet appartement fait 1 m² de plus. Nous avons pris cet appartement début décembre, tout allait bien sauf que 15 jours après nous nous sommes aperçu que du moisi apparaissait sur tous les murs (chambre, couloir...), ma cuisine est remplie d'une mare d'eau tous les matins et il y a beaucoup de moisissures sur le carrelage où se trouve l'eau. Le comble c'est que notre propriétaire ne nous avait pas informé que l'appartement n'était pas isolé. C'est à dire qu'il y a les murs en brique mais pas de placo avec laine de verre ect. Cela entraîne donc de la moisissure sur les murs, il fait entre 13° et 15° dans l'appartement et le propriétaire ne veut pas augmenter la chaudière car il dit que le fioul coûte trop cher, mais en attendant nous avons été obligé d'acheter un petit radiateur d'appoint, mais cela consomme beaucoup d'électricité. L'eau ruisselle sur le mur tous les soirs et jusqu'au début d'après midi du lendemain. Il y a des problèmes de tuyauterie comme le robinet qui fuit et l'eau du mitigeur de douche qui se coupe pendant 1 à 2 minutes lorsqu'on ouvre le mitigeur, quand on veut prendre une douche.
Nous en avons fait part de tout cela plusieurs fois à notre propriétaire mais il ne veut rien savoir ou nous fait de belles promesses sans suite.
Nous lui avons donc fait une lettre en recommandée pour tout lui signaler et exiger des travaux très rapidement avant de prévenir les services compétents pour constater l'état d'insalubrité de l'appartement. De plus cela fait maintenant 1 mois et demi que nous y habitons et nous réclamons toujours que le bail et l'état des lieux soient faits, mais en vain.
Il y a 2 heures il m'a dit qu'il allait m'envoyer un courrier avec accusé de réception pour nous dire que samedi il ferait les travaux, mais qu'il "ne voulait personne dans ces pattes", voilà son expression. Mais voilà je voudrais savoir ce que vous pensez de tout cela et surtout me conseiller !
Je dois faire l'état des lieux avant les travaux ? Puisque cela fait 1 mois et demi que je suis dans l'appartement et comment les travaux doivent se passer !
Je ne lui fais pas confiance, je sais très bien qu'il va faire exprès de mettre une tonne de poussières et peut être même m'abîmer mes meubles ou me laisser l'appartement dans un sale état, je le sais. Je le connais, quel horaire doit-il respecter ? Je vous remercie de me faire part de vos pensées et de vos solutions. Nous n'en pouvons plus. Merci énormement, à bientôt et désolé pour les fautes mais je vais vite et je suis énervé par son comportement.
Notre réponse

Bonjour, pas très grave pour les fautes car vous avez eu la gentillesse de nous le signaler, elles ont été corrigées. D'autres internautes n'ont pas votre courtoisie, ne font pas d'effort pour les résumés, beaucoup de langage SMS, nous en profitons pour rappeler (charte du Forum) que certaines personnes ne soient pas surprises de ne pas voir publier leur question ou leur réponse, car impossible à déchiffrer pour certaines. En espérant que vos problèmes se règlent rapidement. Cordialement. Romane - Modératrice du Forum.

Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, votre appartement étant insalubre, le propriétaire est tenu d'y effectuer les travaux indispensables pour vous en assurer la "jouissance paisible" (art. 6 de la loi du 6 juillet 1989). Vous ne pouvez donc pas vous opposer à ces travaux. L'article 1724 du code civil dit ceci : "Article 1724 Si, durant le bail, la chose louée a besoin de réparations urgentes et qui ne puissent être différées jusqu'à sa fin, le preneur doit les souffrir, quelque incommodité qu'elles lui causent, et quoiqu'il soit privé, pendant qu'elles se font, d'une partie de la chose louée. Mais, si ces réparations durent plus de quarante jours, le prix du bail sera diminué à proportion du temps et de la partie de la chose louée dont il aura été privé.
Si les réparations sont de telle nature qu'elles rendent inhabitable ce qui est nécessaire au logement du preneur et de sa famille, celui-ci pourra faire résilier le bail. " Mettez-vous bien d'accord avec lui sur la nature des travaux et sur les conséquences qu'ils pourraient avoir sur votre mobilier, lui signifier qu'il devra engager son assurance en cas de dégats. Essayez de négocier avec lui une "remise de loyer" en fonction de la gène que ça peut vous apporter.
Quant à l'établissement d'un contrat ou bail, auquel devrait être attaché un double de l'état des lieux, c'est obligatoire, et cela aurait dû être fait à l'entrée dans les lieux. Vous avez intérêt à le faire, d'ailleurs l'art. 3 de cette même loi du 6 juillet 1989 stipule que vous pouvez l'exiger. Si le propriétaire refuse, vous devrez déposer une "requête en injonction de faire" par lettre simple au président de votre tribunal d'instance. Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Bonjour, attention il ne faut pas confondre signes de non décence et insalubrité, pour que l'insalubrité soit confirmée il faut faire appel aux agents de la DDASS de votre département, si l'insalubrité est remédiable une action sera engagée et là, votre propriétaire sera dans l'obligation de vous reloger gratuitement le temps des travaux, si c'est une non décence le seul recours est le tribunal.

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#227Question Bricolage : Pompe de relevage fosse sceptique
Bonjour, je voudrais savoir comment était garantie le matériel auxiliaire à la fosse sceptique. Je m'explique, mon terrasier m'a installé une fosse toutes eaux avec pompe de relevage pour un épandage. Il ne m'a jamais transmis la facture de la pompe de relevage mais au bout de 1 ans et demi, la pompe de relevage m'a laché et d'après le fournisseur de la pompe elle n'est garantie que 12 mois... Je voudrais donc savoir si il était possible que la pompe soit garantie plus longtemps, étant donné que c'est une société de terrassement qui me l'a posée ? Merci d'avance de vos réponses.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, le mieux pour moi, ce serait d'appeler le fabricant de cette pompe, il connait sa garantie "de base" et pourra vous la confirmer. Si vous n'avez pas les coordonnées, vous pourrez certainement les retrouver par Internet. Cordialement. JF

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#226Question Bricolage : Voisin veut faire photos chez moi travaux chez lui
Bonjour, je suis locataire, mon voisin en dessous de chez moi va entreprendre de gros travaux chez lui, il aimerait d'abord faire des photos de chez moi avant de commencer, il me dit que je suis obligé de le laisser faire, en a-t-il le droit ? Merci.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, obligé pourquoi et par qui ? A-t-il peur que ses travaux écroulent votre plancher ? Il voudrait donc s'assurer qu'il n'y a pas déjà des crevasses ? ! Je pense que vous pouvez demander à votre régie ou à votre propriétaire ce qu'ils en pensent, de cette "obligation", ce sont eux les "patrons", et c'est avec eux que vous avez signé l'état des lieux. Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

En revanche, de votre côté, vous pouvez faire constatez par un huissier l'état avant travaux... au cas où. Mais ce serait plutôt à celui qui fait les travaux de payer...

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#225Question Bricolage : Implantation et profondeur compteur d'eau froide
Bonjour, je fais construire une maison individuelle mais il y a un hic au sujet du compteur d'eau car il se situe à l'extérieur de mon terrain au milieu de mon chemin d'accès (au milieu passage de roue des vehicules) et il est enterré à 30 cm de profondeur. Est-ce que tout est normal car j'ai plusieurs sons de cloche mais rien de concret, merci pour votre aide.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

"Dans un passage véhicule" : ce n'est pas forcément grave si le tampon du regard est adapté (il faut un tampon fonte 250 kN minimum). Par contre la profondeur est insuffisante pour assurer le hors gel et la protection du réseau en cas de tranchée ou remaniement du chemin d'accès. np

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Bonjour,
- Au milieu du passage des roues... ça me parait normal, les terrassiers font ça pour éviter que les passages de roues de véhicules lourds ne le défoncent.
- 30 cm de profondeur... pourquoi pas si c'est un caisson bien isolé, et si les tuyaux d'arrivée et de départ plongent à la verticale en dessous, sinon, s'ils partent à l'horizontale ou légère oblique descendante, vos canalisations vont geler...
- à l'extérieur de votre terrain... votre chemin d'accès vous appartient ? ou alors il me semble qu'il faudrait que cette servitude soit mentionnée sur votre acte de propriété.
- ce n'est qu'un avis, je ne suis pas spécialiste VRD ! Cordialement. JF

Réponse (3) d'un internaute à cette question

Votre compteur d'eau doit être installé chez vous, et si possible en limite de propriété. Si le chemin d'accès vous appartient et s'il n'y a pas d'autres possibilités d'installation, il ne devrait pas y avoir de problème ; Pensez cependant aux engins lourds qui pourraient éventuellement intervenir un jour ou l'autre chez vous. Pour ce qui est de la profondeur, 30 cms c'est limite mais suffisant si vous isolez parfaitement votre compteur.

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#224Question Bricolage : Problème avec un artisan
Bonjour, j'effectue des travaux de rénovation chez moi par un artisan belge. Ce dernier me pose pas mal de soucis puisque les choses trainent. Certains jours il ne vient pas et prétexte de problèmes avec le fournisseur. Problème c'est qu'il n'a pas voulu sur le devis établir un calendrier, un délai pour effectuer la rénovation.
- Peut-on considérer son attitude comme un abandon de chantier ?
- Comment le pousser à avancer dans la rénovation ?
- Quelle est la législation qui prévaut quand l'artisan est d'un autre pays ?
Et enfin, puis-je lui demander les coordonnées de sa police d'assurance et les garanties sur les pièces et main d'oeuvre (fenêtres, portes, vélux...) pour éviter les malfaçons... Merci de me répondre.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, voir la question n°224. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Désolé, c'est la question n°221 qui parle également de travaux avec artisans belges, et je n'ai pas de nouvelle info. JF

Réponse (3) d'un internaute à cette question

Peut-être une piste pour obtenir votre info, ici :
www.minefi.gouv.fr-documentation/dossier_Litige avec un professionnel à l'étranger Cordialement. JF

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#223Question Bricolage : Appartement location sécurité obligation du bailleur
Bonjour, je viens d'emmenager dans un appartement qui n'a aucune prise de terre, ni dans la pièce principale ni dans la chambre. L'antenne télé est arrachée et la prise téléphonique aussi. Il n'y a aucun volant au radiateur et je ne sais pas de quand date le dernier contrôle de la chaudière au gaz. J'ai constaté cela à l'état des lieux entrant. Depuis 3 jours que j'y habite pas de télé, pas de téléphone ni internet. Je suis inquiet pour l'entretien de la chaudière au gaz. De plus aucun volet à la fenêtre de la cuisine qui est au 1er étage. J'ai aussi réalisé que l'annonce de location stipulait immeuble année 1990 alors qu'après renseignement il est plutôt année 1977. Les régies ont-elles le droit de rajeunir les dates de construction, il y a une fuite au robinet salle de bain et pas mal de crasse dans l'appartement, que les meubles cachaient lors de ma visite mais que la personne de l'état des lieux a constaté. J'ai contacté la régie mais j'ai peur que les choses traînent et ce manque de confort et de sécurité m'inquiètent. Merci.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, si vous n'arrivez pas à avoir un délai d'intervention immédiat par téléphone, je vous conseille d'adresser à votre régie une LRAR de mise en demeure, pour trouble de jouissance. Je vous donne un modèle de lettre type proposé par l'association de consommateurs UFC Que Choisir, que je remercie.
"LRAR, Objet : mise en demeure pour trouble de jouissance
Madame, Monsieur, Locataire du logement situé... depuis... je tiens à vous informer que depuis le... je ne peux utiliser normalement ce logement pour les raisons suivantes :
- détail précis de tous les points que vous évoquez : téléphone, télé, état chaudière à gaz, fuite d'eau, manette du radiateur, absence de volet, non nettoyage...
- Ces points avaient été notés dans l'état des lieux du... , et n'ont pas été résolus à ce jour. Je vous demande donc de bien vouloir procéder dans un délai de XXX (évaluez en fonction de l'urgence)à toutes les démarches nécessaires pour faire cesser ce trouble. Je vous rappelle que selon l'article 6 de la loi du 6 juillet 1989, vous êtes tenu d'assurer à votre locataire la jouissance paisible du logement et de le garantir des vices et des défauts qui sont de nature à y faire obstacle. A défaut d'accord amiable je me verrai dans l'obligation de saisir le tribunal d'instance. Veuillez agréer... Date, signature"
Il y a en plus une "publicité mensongère" sur la date de l'immeuble... mais vous ne pouvez peut-être pas vous battre sur tous les fronts, ajoutez le dans la lettre si vous voulez. Quant à la prise de terre, c'est une absence possible dans les immeubles de cette époque. Vérifiez que vous l'avez, en revanche, dans les pièces d'eau, cuisine, pour machine à laver et lave vaisselle, et que votre tableau électrique est bien équipé d'une protection différentielle correcte. A noter que si vous effectuez vous même le nettoyage, vous pouvez négocier en contrepartie un avoir sur prochaine échéance.
Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Bonjour,
j'ai effectivement envoyé un courrier en recommandé et un électricien à été adressé par la régie mais seulement pour un devis. Il m'a affirmé que les prises de terre n'étaient pas obligatoire dans la pièce principale. (tv, ordinateur, hallogène, aspirateur) des prises à 2 trous suffisent d'après lui. De plus j'ai appris par l'ADIL que le jour de la signature du bail on aurait dû me remettre et cela est obligatoire depuis juillet 2007 : un diagnostic performance énergetique.
Cela comprend la consommation de chauffage et l'émanation de C02 dans l'appartement évalué sur les 3 dernières années.
Dans cette appartement l'air passe beaucoup sous les fenêtres, il y a du coton dans un rail (elles sont coulissantes et comme il n'y a pas de stores dans la cuisine il fait froid et il circule de l'air froid. L'électricien m'a confirmé que cet appartement était des années 1970 et non 1990 comme me l'avait annoncé la régie et l'annonce de location.
Quelqu'un pourrait-il me conseiller sur la procédure à suivre pour les prises de terres et les problèmes que je rencontre (mauvaise isolation de l'appart, pas de store cuisine au 1er étage) si je demande trop de choses ils ne feront rien. J'ai du changer les 2 verrous car ils coinçaient tous les 2. Je pense que vu l'air qui passe sous les fenêtres c'est pour cela qu'ils n'ont pas donné le fameux dignostic performance énnergétique. Quel recours puis-je avoir ? Il n'y a pas de robinet au radiateur et le radiateur cuisine ne marche pas et pas de thermostat pour régler la température du chauffage et pas facile de la chaudière qui est un vieux modèle.
Je vous remercie d'avance car personne ne semble d'accord pour les prises de terre et je n'arrive pas à croire que le fait de rajeunir de 20 ans un appartement pour le louer puisse être légal ! EDF m'a dit que les prises de terre étaient obligatoires pour les constructions après 1974 et je crois d'après la mairie qu'il est de 1976.
Je vous remercie de m'avoir lu.

Réponse (3) d'un internaute à cette question

Bonjour, pour la prise de terre, je vous redis ce que je vous avais dit plus haut : "Vérifiez que vous l'avez, en revanche, dans les pièces d'eau, cuisine, pour machine à laver et lave vaisselle, et que votre tableau électrique est bien équipé d'une protection différentielle correcte. " C'est ça le plus important. Il y a énormément d'appartements qui ne sont pas aux nouvelles normes, mais qui à mon avis ne sont pas dangereux si les pièces d'eau et protections différentielles sont correctes. Quant à tout ce qui cloche par ailleurs, il n'y a pas de doute, même si la liste est longue : les verrous, le robinet absent, tout ce qui ne marche pas, et tout ce qui ne permet pas, selon la loi, la "jouissance paisible du logement" Quant à rajeunir l'appartement de 20 ans, ça vaudrait une dénonciation, mais peut-être mieux vaut-il vous battre sur la mise en conformité de ce qui ne va pas (sauf si vous vouliez annuler le bail...). JF

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#222Question Bricolage : Abandon de chantier artisan construction piscine
Bonjour et je vous remercie de me répondre. Courant Novembre, j'ai fait appel à un artisan spécialiste pour la construction d'une piscine 10mx5m profondeur 1,80m. Il a établi un devis pour un montant de 26000 €. Il a fait procéder aux travaux de terrassement, de déblaiement des terres et au coulage d'une chape de fond en béton. Pour ce faire je lui ai versé 12000 €. Il m'a dit d'attendre 3 semaines pour le séchage de la dalle. N'ayant plus de ses nouvelles, j'ai essayé de le contacter et je me suis rendu compte que toutes ses lignes téléphoniques étaient coupées. Après deux lettres, l'une amiable, la seconde en recommandée, je recevais une lettre d'une association loi 1901, m'avisant que cet artisan était en cessation d'activité depuis le 31/12/2007. J'ai essayé de contacter cette association sans succès. Voilà bientôt deux mois que le chantier est abandonné et l'artisan ne donne plus signe de vie. Les terres qui entourent le trou, s'écroule et l'escavation présente un danger pour les enfants. Vu l'urgence, puis-je prendre une autre entreprise pour la poursuite des travaux, après avoir fait constater les faits par un huissier et faire citer l'artisan devant le Tribunal d'instance. Très cordialement.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, pour des questions semblables, G avait donné un avis sur la Question 206, et j'ai apporté une réponse à la Q188. - Je pense qu'il faudrait en priorité savoir ce qu'il advient de cet artisan. Pour cela, cette fameuse association qui a répondu à votre LRAR à la place de l'artisan n'est-elle vraiment pas joignable ? Elle en sait sans doute plus. Sinon, essayez de le savoir par la chambre de commerce ou le tribunal de commerce dont dépend cet artisan. S'il y a désignation d'un liquidateur, il est dans son rôle de définir comment votre chantier sera repris, et il vous inscrira parmi les créanciers vis à vis de votre avance d'argent ainsi que des désordres créés par son retard. Si la société est en redressement, il s'agit d'un administrateur qui décidera également de la suite à donner. Il faut aller vite compte tenu de la situation du chantier, mais si vous preniez de vous-même un autre artisan, vous auriez ensuite du mal à faire valoir vos droits. Le constat d'huissier et le recours au Tribunal sera éventuellement nécessaire dès que vous serez fixé sur le sort de cet artisan. Cordialement. JF

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#221Question Bricolage : Problème avec un artisan
Bonjour, j'effectue actuellement des travaux de rénovation dans ma résidence secondaire. L'artisan choisi (attention, il vient de Belgique) me pose des problèmes puisque les travaux traînent. Certains jours il ne vient même pas et prétexte des problèmes avec ses fournisseurs et de délais de livraison... Comment puis-je le booster ? En sachant qu'il n'a pas voulu mettre de délais sur le devis ? Comme les travaux sont de qualité moyenne, puis-je lui demander les coordonnées de sa police d'assurance ? Ainsi que les certificats de garantie sur le matériel utilisé (fenêtres, portes...), la pose et la main-d'oeuvre ? En cas de litige est-ce que la législation Belge s'applique ? Ou est-ce la française ? Merci pour votre aide.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, je ne sais répondre à votre question pour la législation avec la Belgique. Peut-être pourriez-vous appeler le tribunal de commerce, ou votre section locale de l'UFC pour avoir ce renseignement spécifique ? Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Bonsoir, regardez peut-être auprès de la DGCCRF vous avez des adresses ici, dont une pour les prestations belges :
www.minefi.gouv.frdossier_litiges/etranger Cordialement.JF

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#220Question Bricolage : Locataire propriétaire qui a la charge de remplacer télérupteur
Bonsoir, Je dois changer le télérupteur qui commande les interrupteurs de l'entrée de mon logement. Mon office d'HLM ne veut pas prendre en charge cette réparation. Elle se réfugie derrière le décret n°87-712 du 26/08/87. Qui a la charge, entre le locataire et le propriétaire, de changer le télérupteur ? Le télérupteur est-il un coupe-circuit ?
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, effectivement, le décret dit ceci : " V. - Equipements d'installations d'électricité.
Remplacement des interrupteurs, prises de courant, coupe-circuits et fusibles, des ampoules, tubes lumineux ; réparation ou remplacement des baguettes ou gaines de protection. " Même s'il n'est pas cité textuellement, mon avis personnel est que le télérupteur pourrait s'apparenter à cette famille, c'est le même ordre de grandeur de prix, de 15 à 30€. le problème pour vous, c'est peut-être la main d'oeuvre. La seule difficulté si on n'est pas expert, c'est de trouver la même référence, ou un modèle équivalent en dimension et en fonctionnalité... Vous pouvez peut-être trouver quelqu'un pour le faire... ou une aide au chapitre électricité de ce forum magique... Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Ayant été plusieurs années huissier-gardien pour une importante SA d'HLM dont je suis maintenant chargé de gestion, je puis vous assurer que les télérupteurs étaient à notre charge car considérés comme équipement de l'appartement de par leur prix de remplacement, contrairement aux interrupteurs. JD

Réponse (3) d'un internaute à cette question

Merci pour ce témoignage, JD. Comme quoi, avec ce fameux décret, tout est parfois question d'interprétation, et c'est à géométrie variable ! Votre expérience sera utile. JF

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#219Question Bricolage : Problème construction nouvelle maison voisin
Bonjour, mes futurs voisins contruisent une maison sur la mitoyenneté, l'entrepreneur a arraché 30cm de la descente de mon allée de garage et ce, sans mon accord, je n'ai plus la possibilité d'accéder à mon garage. Que puis-je faire ? Merci.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, sur la mitoyenneté (la moitié du mur vous appartient) ou en limite séparative ? de toutes façons, si le voisin est obligé de passer chez vous pour ses travaux, ça peut s'apparenter à ce qu'on appelle le "tour d'échelle". Certes vous ne pouvez pas vous y opposer, mais l'intervention de votre voisin est encadrée par des obligations de sa part :
1- les travaux doivent être indispensables
2- il ne doit pas y avoir d'autre accès possible
3- il doit vous demander l'autorisation préalable (c'est mal parti apparemment)
4- il doit convenir avec vous les modalités : durée du chantier, heures d'ouverture du chantier, largeur de passage nécessaire, type de matériels qui peuvent passer, précautions à prendre pour ne pas endommager, et modalités de réparation (et indemnités) pour les éventuels dommages.
Sur les points 3 et 4 qu'il n'a pas respectés, il y a violation de la propriété privée. Vous pouvez essayer de manière amiable, de le lui faire remarquer, lui demander de "mettre sur table" les réponses aux éléments du 4- et surtout de remettre en état rapidement votre accès, sans quoi vous seriez amené à lui interdire l'accès dont il a besoin jusqu'à obtenir satisfaction. Si ça ne se résoud pas, vous devrez lui faire par LRAR une injonction de remise en état des désordres, et de vous établir une demande d'autorisation préalable avec définition précise des modalités et indemnisations.
Visiblement, il ne connait pas l'élémentaire politesse, mais si possible, essayez de trouver un réglement amiable.
Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Le tour d'échelle pour les constructions nouvelles n'est pas dû : question n°75162 de M. ROLLAND VINCENT réponse publiée au JO le : 09/01/2007 page 391 = il souhaite connaître les modalités d'application de ce droit dans le cas de constructions neuves. En effet, il lui demande s'il suffit d'obtenir un permis de construire en limite d'un terrain pour imposer au voisin un tour d'échelle, réponse = il importe de souligner que la jurisprudence, d'interprétation stricte, considérant la servitude comme un droit portant atteinte à la propriété, paraît la réserver aux seules réparations sur des constructions existantes et refuser de l'appliquer pour l'édification de constructions nouvelles.

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#218Question Bricolage : Mon maçon n'a pas fini ses travaux
Bonjour, mon maçon n'a pas fini ses travaux, son devis initial comportait des travaux de mise en place d'une douche à l'italienne, des carreaux salle de bain sol et murs, d'un lavabo sur meuble, de pose d'un nouveau WC et de peintures. J'ai réglé un acompte de 30%. Le travail étant plutôt approximatif je n'ai pas voulu verser d'autres acomptes avant la fin TOTALE des travaux. Aujourd'hui il a quitté le chantier en me disant qu'il n'en ferait pas plus. Il reste à faire les carreaux de sol, le revêtement sol de la douche, les finitions de plomberie (douche + lavabo + WC), et les peintures. Je ne souhaite pas vraiment finir les travaux avec ce même personnage, alors quelles sont les précautions que je dois prendre pour la suite ? Et finir ces travaux...
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, ce qui est sûr, c'est que, du fait de cet abandon de chantier, il ne faut pas verser d'autre somme d'argent. Je pense que votre cas est encadré par l'article 1184 du code civil :
"La condition résolutoire est toujours sous-entendue dans les contrats synallagmatiques, pour le cas où l'une des deux parties ne satisfera point à son engagement.
Dans ce cas, le contrat n'est point résolu de plein droit. La partie envers laquelle l'engagement n'a point été exécuté, a le choix ou de forcer l'autre à l'exécution de la convention lorsqu'elle est possible, ou d'en demander la résolution avec dommages et intérêts. "
Je crois qu'il faudrait, pour ne pas avoir d'ennui par la suite, c'est à dire que votre artisan ne se retourne pas contre vous pour rupture de contrat (alors que c'est lui qui est en défaut), demander l'annulation du contrat au tribunal : saisine simplifiée du tribunal d'instance (sans avocat) / tribunal d'instance (sans avocat) / ou tribunal de grande instance (avec avocat, montant du solde des travaux supérieur à une somme de l'ordre de 5000€). Il condamnera l'entrepreneur à vous verser des dommages et intérêts pour le préjudice qui en résulte. Il pourrait même condamner l'artisan à faire l'avance des travaux terminés par une autre entreprise. C'est l'article 1144 :
"Le créancier peut aussi, en cas d'inexécution, être autorisé à faire exécuter lui-même l'obligation aux dépens du débiteur. Celui-ci peut être condamné à faire l'avance des sommes nécessaires à cette exécution".
Mais au préalable il faudrait avoir mis en demeure par LRAR l'artisan défaillant. Le type de lettre pourrait être le suivant (source UFC Que Choisir, que je remercie) :
"Vous vous étiez engagé à faire tels travaux pour telle somme, je vous ai versé tel acompte... les travaux ont été interrompus dans telle circonstance... Je vous mets en demeure de les reprendre sous 8 jours. A défaut je me verrai dans l'obligation de saisir les tribunaux, voire de faire statuer le juge en référé afin qu'il me donne l'autorisation de faire exécuter les travaux par une autre entreprise à vos frais en vertu de l'article 1144 du Code civil... ".
C'est un peu l'artillerie lourde, mais il ne faut rien négliger pour que la rupture de contrat ne vous retombe pas dessus. D'autant plus que cette situation a sans doute entrainé pour vous des préjudices qui méritent indemnisation, même si les indemnités n'étaient pas prévues au contrat (le juges l'apprécieront).
- Ce que je ne sais pas, mais un autre internaute pourra peut-être le dire (ou éventuellement un coup de fil à votre section locale UFC), c'est s'il y aurait un moyen "amiable" de clore une telle situation, c'est à dire d'en rester là (si vous le souhaitez, et si le bilan financier est acceptable), sans que l'artisan ne vous poursuive par la suite, et sans aller au tribunal pour cela. Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Je suis un peu dans ce cas de figure : nous avons demandé à un plombier de nous faire une salle de bain. travaux commencés le 3 mars... Il a stipulé dans son devis 32 heures de main d'oeuvre... nous sommes le 17 mai, les travaux ne sont pas terminés, il a carrément disparu depuis le 4 semaines. Je ne veux surtout pas qu'il revienne ici, mais il a été payé au-delà de ce qu'il a fait. Ai-je le droit de lui demander d'arrêter les travaux et de me rembourser ce qu'il me doit ? Ou dois-je le mettre en demeure... mais s'il revient finir, je fais quoi (il a très bien travaillé au début mais maintenant, c'est une catastrophe !). Quels sont mes recours (dommages et intérêts...) A qui puis-je m'adresser ? Merci !

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#217Question Bricolage : Faire valoir une garantie décennale pas de facture
Bonjour. Dans ma maison que j'ai acheté en 2006, j'ai des problèmes d'étanchéité de toiture autour d'une cheminée. L'ancien propriétaire (décédé) avait fait refaire la toiture en 2001... j'ai retrouvé des devis de l'entrepreneur mais pas de facture. Je souhaiterais faire valoir la garantie décennale mais je n'ai pas de facture. Comment puis-je faire ? Comment est-ce que je peux réclamer un double de facture à l'entrepreneur ? Une enquête de voisinage m'a confirmé le nom du prestataire.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, "la responsabilité du constructeur est engagée sur les malfaçons qui compromettent la solidité et l'étanchéité d'un édifice, ou le rendent impropre à l'usage auquel il est destiné "(Code Civil art. 1792). Je vous avoue que j'ai un petit doute pour vous dire si votre problème relève de cette garantie, un autre internaute pourra peut-être nous le dire. Vous pourriez de toutes façons prendre contact avec cet artisan, pour lui signaler le problème. ça ne doit pas être un problème trop onéreux à priori, et si c'est un vrai pro, il vous le "reprendra" sans doute sans difficulté, décennale ou geste commercial... Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Merci pour votre réponse. En fait je viens de m'apercevoir ce matin que sur trois cheminées, 2 présentent des défauts d'étanchéité au niveau des zingueries, j'ai des tuiles du faîtage qui sont fendues, des tuiles qui ont glissées sur le côté (couverture en tuile canal de Gironde). Je me suis rapproché de l'artisan (sans évoquer ces problèmes) pour que dans un premier temps il me fournisse la facture des travaux. Après je vais tenter l'approche amiable... A suivre.

Réponse (3) d'un internaute à cette question

Il faut envoyer une déclaration de sinistre à l'assureur Dommage Ouvrage. Il nommera un expert afin d'effectuer une expertise.

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#216Question Bricolage : Travaux non achevés
Bonjour, je fais rénover une maison à la campagne. Permis de construire accordé en janvier 2006. Nous avons pris un artisan du village qui nous a fait des devis. Il a commencé les travaux avec toiture murs extérieurs et puis depuis juin 2007 plus rien. Il est très gentil mais se fout de nous avec des prétextes futiles. Le placo de la salle est à moitie posé, pas de dalle coulée, pas d'isolation, d'électricité ni de chauffage. Or les prix ne font qu'augmenter. Que faire légalement ? Merci d'avance.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, votre cas ressemble un peu au 218. peut-être y trouverez-vous quelques éléments dans ma réponse. Pour les prix, il est lié par le devis et la commande que vous avez signé. Question qualité, vous avez l'air d'être satisfait... alors la mise en demeure par LRAR pourrait le réveiller un peu... avec la menace qu'une autre entreprise ne vienne terminer son ouvrage. Bon courage. Cordialement. JF

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#215Question Bricolage : Surélévation du toit d'une maison mitoyenne
Bonjour, je voudrais surélever le toit de ma maison mitoyenne pour agrandir les combles et en faire deux grandes chambres ; je sais que j'ai le droit de le faire car l'un de mes voisins l'a déjà fait ; mais là est le problème ! En surélevant son toit, il a débordé sur le mien, donc je suis actuellement gêné par son toit trop long ! Que puis-je faire ? Ai-je le droit de me retourner contre mon voisin ? La mairie m'a demandé de faire un courrier pour expliquer la situation, ce que je vais faire bien sûr !
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, le mur est mitoyen (commun) ou en limite séparative (un mur de chaque côté de la limite ?
Quoi qu'il en soit, je suppose qu'il avait déposé un permis de construire ?
La mairie avant d'accorder le permis, aurait dû voir que la limite de propriété n'était pas respectée... ou alors les plans étaient faux ou incomplets (ça arrive). De toutes façons, si les dispositions locales d'urbanisme autorisent l'élévation en mitoyenneté ou en limite séparative (si je vous ai bien compris) c'est valable pour vous comme pour lui. La reprise de son ouvrage, pour qu'il ne dépasse pas la limite séparative de propriété est donc obligatoire de par le droit civil, et à ses frais. Suivez le conseil de la mairie, notifiez par écrit ce non-respect. Je vous conseille de le faire en LRAR, au propriétaire et copie à la mairie (en indiquant que lors des travaux de telle date, la limite de propriété n'a pas été respectée par votre propriétaire, sans votre accord, que vous demandez donc que le propriétaire fasse sous tel délai les travaux pour remise en conformité, d'autant plus que cette "liberté" vous gène pour votre extension de maison. Une démarche simplement orale ne laisse pas de trace et pourrait après coup laisser croire que vous acceptez cet abus de propriété.
Pour essayer de garder un bon rapport de voisinage, vous pouvez peut-être en parler d'abord à votre voisin, lui dire que vous allez lui demander des modifications, et que vous ferez cette demande par LRAR parce que c'est un formalisme indispensable pour préserver légalement vos droits.
Regardez bien ma réponse à la Q68 qui traite du problème délicat des eaux pluviales. En fait, je n'imagine pas bien comment vos toits étaient avant sa modification, mais après vos travaux, s'ils sont à nouveau alignés, ou si leurs pentes se rejoignent, vous avez certainement intérêt à vous entendre pour résoudre harmonieusement ensemble le problème de raccord de toiture et de collecteur d'eaux pluviales ? Cordialement. JF

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#214Question Bricolage : Plan juridique subir résonance gaz sous appartement
Que puis-je faire sur le plan juridique pour obliger la copropriété à faire cesser la résonance des brûleurs des chaudières à gaz situées au-dessous de mon appartement et m'empêchant de dormir. Les vendeurs m'ont caché cette malfaçon, j'ai acheté il y a deux ans et cela devient urgent je ne puis me reposer la nuit. Quelle loi obligerait de mettre aux normes européennes ces deux immeubles ou de changer de système de chauffage. Merci.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, regardez la question 166 peut-être vous donne-t-elle des éléments. S'agissant d'une installation commune, vous pourriez porter la question à l'ordre du jour d'une réunion de copropriété. Selon leur réponse, si elle est négative, je pense qu'il faudra, faire ce que disait l'internaute (2)"La seule solution juridique serait de faire constater par un huissier ou la police que ces bruits dépassent les seuils autorisés et nuisent à la jouissance de votre bien." Cordialement. JF

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#213Question Bricolage : Locataire doit prendre en charge réparation chaudière cuve
Bonjour, je suis locataire depuis 1 mois dans une maison chauffée au fioul. Nous avons fait rentré 1 000 L de fioul et déjà plus rien ! Apparemment, le propriétaire nous dit que s'il y a passage d'un chauffagiste, c'est à nous de payer ? Est-ce normal ? S'il s'agissait d'un simple ramonage, je comprendrais, mais là je ne suis pas certaine, il ne s'agit pas de notre matériel ? Merci de vos réponses, j'ai besoin de votre aide très rapidement ! Merci !
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, vous pourrez voir à différents endroits (par ex. Question 77) que seules sont à la charge du locataire les menues réparations : "Sont des réparations locatives les travaux d'entretien courant, et de menues réparations, y compris les remplacements d'éléments assimilables auxdites réparations, consécutifs à l'usage normal des locaux et équipements à usage privatif. "
La loi qui définit tout ça est ici :
Décret n°87-712 du 26 août 1987
et c'est l'annexe 1 qui donne les détails, visible ici.
Concernant le chauffage :
"V d) Chauffage, production d'eau chaude et robinetterie :
Remplacement des bilames, pistons, membranes, boîtes à eau, allumage piézo-électrique, clapets et joints des appareils à gaz ;
Rinçage et nettoyage des corps de chauffe et tuyauteries ;
Remplacement des joints, clapets et presse-étoupes des robinets ;
Remplacement des joints, flotteurs et joints cloches des chasses d'eau.
VI d) Ramonage des conduits d'évacuation des fumées et des gaz et conduits de ventilation. "
Donc, si en dehors du ramonage et du réglage "standard" de la chaudière, il y a d'autres pièces à remplacer, elles seront, ainsi que la main d'oeuvre, à la charge du propriétaire. Je vous conseille, en parallèle, un détour par le forum chauffage. Il y a plusieurs questions (et réponses) à propos de surconsommations de fuel, avec des idées à prendre, qui concernent non pas le fonctionnement de la chaudière (qui est certes le plus important), mais la manière dont on l'utilise, qui est très importante aussi : présence ou non de thermostats d'ambiance, passage en consigne basse par action sur le circulateur pendant la nuit ou les heures d'absence, réglage soigneux de la température de départ eau chaude vers les radiateurs, réglage optimum de l'aquastat de chaudière. Le diamètre du gicleur fuel est lui aussi critique pour ne pas surconsommer, mais cela doit faire partie des visites d'entretien : s'il est trop important, la température de sortie des fumées est trop élevée (surconsommation). Cordialement. JF

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#212Question Bricolage : Chantier de chauffage non terminé
Bonjour, j'ai trouvé une question qui ressemble à la mienne mais à laquelle il n'y a pas de réponse, je vais donc essayer de la formuler autrement : Mon chauffagiste a accepté de poser un chauffage central dans notre maison, mais une fois la chaudière posée et branchée il a cessé de venir et tous les à côtés du type maçonnerie prévus, ainsi qu'une fuite à la chaudière, un radiateur qui fonctionne même fermé ! ne sont pas faits. Nous l'avons beaucoup relancé sans succès, je voudrais le menacer par lettre recommandée mais de quoi puis-je le menacer ? Quels seront mes recours s'il ne fait toujours rien ? A qui devrais-je m'adresser ? Un tribunal ? Cela fait aujourd'hui un an qu'il n'est pas venu. Merci, MV Monier
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, est-ce que vous avez tout payé, ou reste-t-il un solde ? Avez-vous des traces écrites de vos relances ? Est-ce que ça fait plus d'un an qu'il a disparu de vos travaux ? Merci. JF

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#211Question Bricolage : Paiement entretien chaudière par un locataire
Bonsoir, je suis locataire d'une maison depuis le 1er avril 2007. Suite à de nombreux problèmes mon propriétaire a changé la chaudière quelques mois après mon arrivée (et date du bail), je quitte donc cette maison le 31 mars 2008. Etant donné que la chaudière n'est pas installée depuis un an, qui doit payer l'entretien annuel ? Moi ou mon propriétaire ? Au cas où ce serait moi qui dois payer l'entretien, mon propriétaire voudrait retirer l'argent de l'entretien de la chaudière de ma caution, en a-t-il le droit ? Je vous remercie d'avance.
Réponse (1) d'un internaute à cette question

Bonjour, je suppose que cet entretien annuel fait partie des "charges" inscrites à votre bail ? Avant cette nouvelle installation, aviez-vous une autre chaudière ?
- Si oui, on peut considérer (mais cet avis n'engage que moi) que vous avez "bénéficié" d'une année complète, et que l'entretien annuel vous incombe donc (il ne s'agit que du "menu" entretien et pas de réparations lourdes... voir les autres questions de ce forum qui en parlent, Question n°212 par ex.).
- Sinon, il faudrait "proratiser" selon la période où vous en avez bénéficié. Dans tous les cas, il vous faudra être très attentif à ce qu'on vous fournisse les justificatifs (facture du chauffagiste) pour qu'on ne vous impute pas des frais indus.
Cela ne peut pas être un prétexte pour retarder le délai légal de remboursement de la caution, sinon demandez au propriétaire qu'il vous impute les charges sur la base de l'entretien de l'année précédente, ou qu'il fasse passer le chauffagiste pour sa visite avant votre départ. Cordialement. JF

Réponse (2) d'un internaute à cette question

Vous n'êtes tenu juridiquement que par le contrat de bail que vous avez signé, il faut donc s’y reporter, étant donné qu'il a été signé avant l'installation et que ce type de chauffage n'était pas présent avant et donc pas notifié dans le contrat à qui en revenait la charge, celle ci ne pourra vous êtes imputée. Il aurait fallut que votre propriétaire vous fasse signer un avenant au bail. Donc si rien d'écrit sur le bail, cela revient à sa charge et cela lui apprendra à faire attention.
Faire attention au paragraphe : entretien courant dans le bail...

Réponse (3) d'un internaute à cette question

Les charges obligatoires locatives (voir journal officiel de 1984 je crois) font mention d'un contrat d'entretien obligatoire lorsque vous disposez d'une chaudière individuelle (ou pris dans les charges générales s'il s'agit d'une chaudière collective). Il vous suffit de justifier d'un tel contrat auprès de votre bailleur. Il ne peut en aucun cas vous retenir une somme sur cet engagement, tout au plus s'il y avait des frais de remise en état de la chaudière et que vous ne pourriez justifier d'un contrat d'entretien qui vous permettrait d'y échapper, là d'accord, vous devrez payer. La caution ne sert qu'à provisionner d'éventuels frais d'indemnités compensatrices de réparations locatives (frais de remise en état que le bailleur n'est pas obligé de justifier auprès de vous, n'y même les effectuer, sauf conformité obligatoire de sécurité ; n'oublions pas qu'il s'agit d'indemnités compensatrices au terme de la loi, pas une obligation de réparation). JD

Réponse (4) d'un internaute à cette question

Il me semble que la réponse 2 ratiocine un peu. Dans les contrats il est question d'entretien de la chaudière, il n'est pas mentionné son numéro de série... Et l'esprit de cette clause me semble clair et dans l'optique total des réparations d'entretiens courants locatives.
Sinon à chaque remplacement d'éléments de l'habitation il faudrait sans doute faire un avenant au bail (changement de serrure, de robinet etc !). AB 11/2008

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